Une simple erreur dans les procédures de création de l’entreprise ou au début de l’activité indépendante peut représenter plus de 2 500 euros par an de plus à payer à la Sécurité sociale. L’impôt sur les sociétés et le bon choix du mode de société ou du statut d’indépendant peuvent être la clé de cette différence. Nous allons voir ci-dessous quelques clés ou conseil optimisation fiscale

Profiter du taux forfaitaire pour les indépendants

Le taux forfaitaire pour les nouveaux indépendants est l’une des principales économies pour les personnes qui commencent à travailler en tant qu’indépendants. Pour les six premiers mois, vous pouvez bénéficier d’un tarif de 50 euros au lieu des 320 euros qui sont sans remise. Les six mois suivants, le taux passe à 130 euros et la deuxième année, il passe à 180 euros. Si l’on ajoute toute cette période, le travailleur indépendant peut économiser 2 580 euros pendant les deux premières années de travail. 

 

Payez-vous moins en tant que société ou indépendant ? 

Il est normal de penser que la deuxième option est la meilleure, puisque vous pouvez déduire une partie des dépenses de l’activité et que, avec l’avantage du taux forfaitaire, elle est intéressante pour les entrepreneurs. Cependant, c’est un choix qui comporte un piège. Si les revenus de l’activité sont supérieurs à 45 000 euros par an, la retenue pour l’impôt sur le revenu sera très élevée. Il peut dépasser 40 %, alors qu’avec l’impôt sur les sociétés, ce pourcentage tombe à 15 %, une différence qui augmente avec l’importance des revenus.

Chaque cas a ses propres particularités. Si l’entreprise a l’intention de réaliser des bénéfices pour les ramener à la maison, outre l’impôt sur les sociétés, vous devrez payer l’impôt sur le revenu des personnes physiques par le biais des dividendes, des factures ou des salaires. Mais si l’argent est réinvesti dans l’entreprise, les économies sont importantes. Il est temps de faire les comptes.